Le percussionniste newyorkais Vanderlei Pereira a débuté son apprentissage sur une batterie qu’il avait lui-même confectionnée enfant, et le chanteur toulousain Kessy Mac Queen était fan de Ray Charles sans même savoir qu’il était lui aussi non-voyant.

Le pianiste catalan Igansi Terraza nous explique que la musique est un art magnifique, mais difficile, et la violoncelliste mexicaine Maricarmen Graue se rappelle un moment musical marquant de sa jeunesse.

La guitariste montréalaise Ioana Gandrabur apprécie la proximité physique avec un instrument qu’on tient contre soi et l’Andalou Juan Miguel Ramos raconte comment il a appris le flamenco en écoutant des disques.

Le guitariste d’Ottawa Lucas Haneman a appris à jouer avant de connaître les gammes et le pianiste mexicain Eduardo Ibarra souhaite qu’on s’ouvre davantage à la différence.

Le pianiste madrilène Raul Thais Antequera voit son enseignement comme une manière d’aider les autres et le multi-instrumentiste belge Tcha Limberger, installé au Pays basque, se remémore avec bonheur ses premiers pas en musique.

La chanteur français Vincent Vinel a débuté son étonnante carrière sur les pianos publics des gares et le chanteur lyrique Alan Pingarron, de Mexico, doit son amour de l’opéra au grand Luciano Pavarotti.

Si la musique est quelque chose de très intime pour le guitariste et chanteur Alvin Suarez, de Spanish Harlem, elle est aussi, selon le percussionniste catalan David Viñolas, un formidable outil pour tisser des liens.

La chanteuse madrilène Cristina Diaz et le Montréalais d’adoption Alvino Forbes sont passionnés de musique depuis leur tendre enfance.

L’organiste normand Jean d’Alby se remémore son passage sur les grandes orgues de Notre-Dame de Paris et le chanteur belge Frédéric Lamory relate une enfance baignée de musique.

L’accordéoniste Maximiliano Cruz Perez, le batteur Juan Lopez et la famille Gijón contribuent tous à faire de Oaxaca une ville où la musique de rue est reine.