À la canne blanche c’est l’histoire singulière d’un couple de personnes non-voyantes qui ont créé leur propre emploi et ont persévéré malgré les écueils. Daniel Bonin et Maryse Sauvé sont depuis peu producteurs d’œufs de cane dans la belle région de l’Estrie. La première canne qu’ils ont adoptée était blanche alors Maryse a baptisé l’entreprise :  À la canne blanche. 

Le réalisateur, Robert Cornellier, les a accompagnés durant leur année de démarrage, de la construction d’un bâtiment de 7000 pieds carré qui abritera 600 canes de type coureurs indiens, à la mise en marché des premiers œufs. 
Vu les difficultés de décrocher un emploi, Daniel et Maryse, en couple depuis huit ans, ont décidé de prendre leur avenir en main. À 54 ans, Daniel résume cette aventure en disant : « À la fin de la journée, on est fatigués et on remercie la vie de pouvoir accomplir ce projet ensemble. »

Non seulement il y a beaucoup d’amour et de complicité entre Daniel et Maryse mais il y a aussi le soutien inestimable des amis et de la communauté de Stukely. On espère que cette histoire ouvre des yeux, dit Maryse, que ça ouvre des portes à d’autres gens qui vivent en situation de handicap. 

Maryse Sauvé et Daniel Bonin forment un couple tant dans leur vie personnelle qu’en affaires. Tous les deux non-voyants, ils ont choisi de se lancer corps et âmes dans l’accomplissement de leur rêve : bâtir une entreprise de production d’œufs de canes. 
Le documentaire À la canne blanche suit le périple de ce duo hors norme, depuis la construction de leur canardière en Estrie jusqu’à leur première vente au marché. Une année folle durant laquelle ils affrontent de nombreux défis, mais reçoivent aussi des reconnaissances inattendues.